Un accouchement conventionnel dans la douleur !

Après de longs mois de gestation, la signature de la nouvelle convention avec la Caisse a mis une nouvelle fois en lumière la déconnection des tutelles des besoins nécessaires pour prendre en charge de manière optimale nos patients. Les pouvoirs publics sont restés sourds aux propositions des médecins spécialistes par la représentation d’Avenir Spé Le Bloc ; on ne peut qu’en être désolé.

Les syndicats pluri-catégoriels se sont empressés de signer cette convention, sans attendre les avis des syndicats de chaque spécialité. Cette popotte de comptoir ne les grandit pas et met en évidence l’absence totale de vision de la médecine de demain :

• Pas d’élargissement de l’APC et donc de l’adressage inter-spécialistes,
• Pas d’élargissement de l’OPTAM à l’équipe qui pourtant est le pilier fondamental du travail des anesthésistes-réanimateurs,
• Pas de vraie valorisation du A de OPTAM ACO qui ne rattrape pas le retard pris ces dernières années,
• Pas d’engagement pour une rémunération adéquate de la médecine péri-opératoire qui aujourd’hui tient plus du bénévolat et du sacerdoce que d’une activité médicale dignement payée.

Cependant, cette signature était nécessaire pour participer à la révision de la CCAM technique dont l’impact sera plus important pour notre spécialité et pérenniser l’activité libérale de l’anesthésie-réanimation. La mobilisation du SNARF reste donc pleine et entière dans cette nouvelle négociation qui débute.

Depuis des décennies le SNARF assure ses missions syndicales, répondant aux questions de tous nos mandants, assumant leur représentation et diffusant les informations dont nous disposons.

La défense de notre spécialité et de nos intérêts professionnels a un prix. Seul le soutien financier de nos mandants peut nous permettre de continuer à œuvrer avec toutes les forces vives du syndicalisme libéral.

D’où cet appel, et, pour faciliter le règlement, nous pouvons vous proposer des adhésions de groupe (nous contacter).

Adhérez, faites Adhérer !

Dr Edouard AUBERT, Trésorier du SNARF