Communiqué procès du Dr Péchier
Lundi 8 septembre prochain s’ouvre devant la cour criminelle de Besançon, pour plus de trois mois, le procès du Dr Pechier.
Ce dernier est poursuivi pour des actes volontaires commis au décours de son exercice de médecin anesthésiste-réanimateur. L’instruction a établi nombre d’éléments sérieux à charge justifiant qu’ils soient examinés en audience criminelle.
Si les faits criminels sont établis à son issue, ils auront incontestablement porté atteinte à l’honneur, à la dignité, à l’image et aux intérêts de la spécialité d’anesthésie réanimation. C’est le lien de confiance indispensable entre le patient et le médecin anesthésiste-réanimateur qui est remis en question.
Ce sont les raisons pour lesquelles le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (SNARF) s’est constitué partie civile dès le début de l’instruction. Il sera donc présent en cette qualité à l’audience.
Le SNARF rappelle que les faits reprochés ne représentent en rien la pratique de l’anesthésie réanimation.